jeudi 25 septembre 2014

[Archive 21/09/2013] Comment repérer sur Amazon les ebooks "verrouillés"

Excellente nouvelle, il existe un moyen très simple de distinguer sur le Kindle Store d'Amazon (boutique Kindle) les ebooks  verrouillés des non verrouillés, c'est à dire dépourvus de DRM - les fameuses protections numériques qui en empêchent le transfert ou la conversion lorsque l'on change d'appareil. Mon conseil : privilégiez les ebooks sans DRM!

Je ne l'ai appris qu'hier, et bien sûr, je vous en fais part aussitôt, à vous, fidèles lecteurs de ce blog : sur la boutique Kindle d'Amazon, en dessous de la description des livres, dans le pavé Détails sur le produit, si vous voyez apparaître la mention : Utilisation simultanée de l'appareil : illimité , c'est que vous avez affaire à un ebook sans DRM, c'est à dire sans protection numérique.
Si vous ne voyez apparaître aucune mention Utilisation simultanée de l'appareil : illimité, c'est que c'est un ebook avec DRM, donc verrouillé. C'est ce type d'ebook qu'Amazon ou d'autres distributeurs comme Google ont le pouvoir de retirer de votre liseuse à volonté, si vous ne respectez pas certaines conditions comme... le passage de frontières ! Ne croyez pas que je fabule, cela s'est déjà produit


Il s'agit de la quatrième ligne en partant du haut

J'avoue que je n'ai pas résisté à l'envie de vérifier si certains de mes collègues auteurs et petites maisons d'édition publiaient avec ou sans DRM. Et on est parfois surpris...
Je peux en tout cas vous le garantir, mes ebooks sont sans DRM.

Juste au moment où j'apprenais cela, une nouvelle étonnante concernant les DRM m'est parvenue : la proposition de la députée d'Europe Ecologie Les Verts Isabelle Attard de taxer les ebooks avec DRM à 19,6% et non 5,5%.

En effet, un livre avec DRM ne serait plus un livre mais un service, d'après Isabelle Attard. Et cela paraît effectivement logique. Etonnant que personne n'y ait pensé avant elle.

Une excellente proposition à mon avis, et qui risque bien de déranger de gros poissons. Car qui, d'après vous, met en place les DRM?

Eh bien, deux types d'acteurs sont responsables :

- les distributeurs comme Amazon, Apple, Kobo ou Google, qui en permettent la mise en place au niveau des systèmes d'exploitation de leurs appareils

- les éditeurs : ils ont le choix ou non d'appliquer les DRM.

Je dirais que la responsabilité des DRM revient à 70% aux éditeurs et à 30% aux distributeurs. Parce que ce sont les éditeurs qui ont le dernier mot à ce sujet. Donc, dans l'hypothèse (à mon avis utopique, mais on peut rêver), où la proposition d'Isabelle Attard serait validée par les autorités en place, le paiement de la taxe devrait être réparti à 70/30 entre les deux. Ou bien à 50/50, si l'on veut couper la poire en deux pour ne pas s'aliéner irrévocablement les uns ou les autres.

Cela rendrait les ebooks avec DRM encore plus chers et impopulaires, mais nous permettrait peut-être à terme de bannir ces mauvaises herbes numériques. Qu'en pensez-vous?

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